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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 08:57

Rendez-vous à Armageddon

Apocalypse 16 :1-21

Introduction. Armageddon est un mot qui suscite la peur et/ou la  fascination – c’est un terme qui est entré dans le vocabulaire modern comme synonyme de conflit et de catastrophe. C’est une expression qui figure dans le titre de plusieurs films ou même dans des publicités pour des sauces piquantes !

Mais, posons-nous la question : sommes-nous vraiment dans un compte à rebours vers l’Armageddon ? Des troubles constants menacent l’existence même du pays d’Israël depuis sa création ou recréation en 1948. Si certaines factions arabes et palestiniennes acceptent une coexistence pacifique, d’autres, comme l’Iran, cherchent l’anéantissement du pays d’Israël. Comment y voir clair ? Qu’est-ce que la Bible en dit réellement ?

Les deux éléments les mieux connus dans l’Apocalypse sont le chiffre 666 et le nom « Armageddon ». L’imagination du grand public démarre en trombe chaque fois que l’on mentionne l’un ou l’autre. Compte tenu des milliers de pages qui leur sont consacrées on sera peut-être étonné de découvrir que chacun n’est mentionné qu’une seule fois dans ce livre et qu’aucune explication n’en est fournie dans l’ensemble de la Bible. Pourtant, malgré ce manque cruel de données, il est évident que Jean s’attendait à ce que ses premiers lecteurs comprennent ses propos. Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, il leur adresse cette lettre dans un souci pastoral afin de les réconforter dans une situation de pression immense et de persécution intense. Il parle de 666 dans le contexte d’un appel à la sagesse (13 :8) et l’allusion à Armageddon se trouve dans le contexte d’une promesse faite par Jésus – « Heureux celui qui veille et qui garde ses vêtements… » (v.16)

Nous allons essayer d’en comprendre la signification dans le contexte des sept coupes de colère répandues sur la terre.

 1.   Les coupes de la colère de Dieu   « J’entendis du sanctuaire une voix forte qui disait aux sept anges, ‘Allez, répandez sur la terre les sept coupes de la fureur de Dieu. » (v.1)

Les 7 coupes suivent les 7 sceaux et les 7 trompettes en tant que troisième série de jugements. Ces trois séries révèlent des similitudes et des différences – ces coupes manifestent surtout une intensité croissante du jugement comparées aux précédentes séries mais soulignent aussi les similitudes. Cela me pousse à déduire que nous nous trouvons en présence de 3 variations sur le même thème de jugement. Compte tenu du fait que chaque série se trouve au sein des visions et non dans une liste d’événements chronologiques ou historiques il n’est pas nécessaire de déduire que les coupes suivent les trompettes qui, à leur tour,  suivent des sceaux. Les trois séries de 7 jugements de Dieu contre l’humanité rebelle se sont déjà manifestées, se manifestent encore à l’heure actuelle et se manifesteront encore si le Seigneur tarde à revenir. Que ce soit l’éruption de Vésuve en 79, de Krakatoa en 1883, de St. Helen en 1980 ou celle du volcan islandais en 2010 ou des tremblements de terre, des tsunamis, des invasions de sauterelles, des inondations ou des sécheresses, nous voilà en présence de jugements de plus ou de moins grande intensité.

2.   Les 4 premiers fléaux v. 2-9

Des ulcères, une mer en sang, des eaux potables = sang, le sang qui brûle les humains

Les quatre premières coupes, comme les quatre premières trompettes, touchent aux quatre domaines du cosmos : la terre, la mer, les sources d’eau et les astres. Quatre est le chiffre de l’universalité, comme on parle des quatre coins de la terre, ou des quatre vents. Lorsque Dieu agit donc, il n’existe aucun endroit où l’homme ne peut se cacher, aucun domaine qui n’échappe au jugement divin.

Comme avec les trompettes, les fléaux/plaies ressemblent à celles qui ont frappé l’Egypte à l’époque de Moïse. Ces jugements sont appelés les fléaux ou plaies (15 :1,6).

3.  Le 5ème fléau v.10-11

En Egypte, le Pharaon était considéré comme divin, statut qui n’appartient qu’à Dieu seul. Comme il tenait captif le peuple de Dieu, l’oppressant par un régime cruel et résistant aux appels répétés de le laisser partir, Dieu l’a frappé, lui et son peuple, des plaies qui montraient qui lui seul est le souverain de l’univers. Ce furent des actes de jugement contre l’imposteur qui osait s’opposer au Dieu Tout-Puissant et contre le peuple qui constituait son royaume.

Les neuf premières plaies servaient aussi de prélude à l’acte final qui, simultanément, signifiait la fin de l’usurpateur et la délivrance du peuple de Dieu.

Les Egyptiens s’étaient laissés tromper et se sont prosternés devant le Pharaon comme divin et dans les visions de Jean, les habitants de la terre ont suivi le même chemin et ont adoré la bête. Le Pharaon et la bête s’étaient vus attribuer leur pouvoir par Satan mais ce n’est pas lui, le Maître de l’Univers. Il a outrepassé ses droits en agissant ainsi – ces puissances sont donc des puissances frauduleuses.

Avec les cinq premières coupes, Dieu frappe au cœur du royaume de la bête et à ses sujets tout comme il l’avait fait avec le Pharaon. Ici, ce sont des adorateurs de la bête qui sont frappés de furoncles avec la 1ère coupe, d’une chaleur intense avec la 4ème avec qui se mordent la langue de douleur dans l’obscurité de la 5ème.

Tout comme les plaies en Egypte étaient, à la fois, des avertissements et des punitions du Pharaon et de son peuple – elles constituaient des appels à la repentance dans une reconnaissance du seul vrai Dieu, de même les coupes sont des avertissements et des punitions. Mais comme auparavant, les adorateurs de la bête ont refusé d’écouter les avertissements. Après la 4ème, 5ème et 7ème coupe les gens refusent de se repentir et continuent à blasphémer Dieu. C’était la même chose avec la 6ème trompette. Même si les jugements de Dieu opèrent le salut, en eux-mêmes ils ne provoquent pas la repentance. Ce qui attire les gens et amène leur repentance, c’est le témoignage fidèle des enfants de Dieu à Jésus-Christ qui, lui-même, était le témoin fidèle par excellence.

·         Deux déclarations.  La 1ère partie = l’ange. Au moment de la 3ème coupe, deux voix célestes se font entendre. Tout d’abord un ange loue Dieu pour la justice de ses jugements. Il décrit Dieu comme « celui qui est et qui était, le Saint ». Normalement on parle de « celui qui était, qui est et qui va venir » - mais il est déjà là ! Il est le Saint, il a l’autorité pour juger. Ils ont exécuté les saints en versant leur sang comme d’une coupe, maintenant c’est eux qui doivent boire de la coupe – ils le méritent (lit. « ils en sont dignes »).                

 « Ils en sont dignes » Le terme « digne » est un mot qui revient 7 fois dans l’Apocalypse. Digne de quoi au juste ? En tant que Créateur, Dieu est digne d’honneur et d’adoration (4 :11). On cherchait quelqu’un digne d’ouvrir le rouleau et d’en rompre les sceaux (5 :2) et aucun homme n’était digne (5 :4). L’agneau est digne d’ouvrir les sceaux car il a été immolé (5 :9) ; voilà le point central de l’histoire du monde ! L’Agneau est donc aussi digne de recevoir honneur, gloire, et adoration (5 :12), digne des mêmes honneurs que Dieu lui-même. Mais ils ne sont pas les seuls ! Les saints de Sardes étaient dignes de porter des vêtements blancs (3 :4) car ils n’avaient pas souillé leurs vêtements avec les habitants du monde. Maintenant, ces habitants du monde sont dignes du jugement.

Notre culture a perdu la notion d’ « honneur » » et de « honte » signifient grande chose. Je n’ai pas le temps de donner des exemples… Notre société actuelle est obsédée par la valeur personnelle. L’Oréal nous invite à acheter tel ou tel produit parce que nous le valons bien. Des jeunes gens sont capables de tuer quelqu’un parce que ‘il m’a manqué du respect’ ! Seuls Dieu et l’Agneau sont vraiment dignes d’adoration. Le dragon et la bête ne sont pas dignes et ceux qui les adorent non plus – si, ils sont dignes de jugement !

·         Deuxième déclaration « Oui Seigneur » vient la deuxième voix de l’autel d’où les prières des saints étaient montées (8 :3) et d’où le feu avait été jeté (8 :5), Dieu rend témoignage à lui-même et à son peuple par ses jugements. Puisqu’il est saint, il enlève tout ce qui n’est pas pur montrant ainsi sa sainteté. En le faisant, non seulement il se révèle comme saint mais il le fait de manière à amener beaucoup au salut. Il donne raison à son peuple en jugeant ceux qui l’oppriment, montrant ainsi que ce sont des saints qui ont de la valeur et non les autres.

4.  Armageddon v.12-16

Nous voyons encore des similitudes entre la 6ème trompette et la 6ème coupe. Avec la 6ème trompette, 2 myriades de cavaliers furent lâchés alors qu’ils avaient été bloqués par l’Euphrate (9 :14-16). La 6ème coupe fait assécher l’Euphrate pour laisser passer les rois de l’Orient.

L’Euphrate est plus que 2,700 km de long, formant une des grandes barrières naturelles de l’antiquité. Pour Israël de l’AT, de l’autre côté de l’Euphrate se trouvaient ses ennemis d’Assyrie et de Babylone. A l’époque de Rome, au-delà de l’Euphrate se trouvaient des Parthes, les seuls ennemis que les légions romaines n’étaient pas parvenues à vaincre. Assécher ce fleuve prépare la voie de l’invasion des instruments du jugement divin. Mais il y a plus encore. L’Euphrate coulait au centre de Babylone. Par Esaïe et Jérémie, Dieu avait annoncé qu’il assécherait l’Euphrate, ce qui précipiterait la chute de cette grande métropole. L’asséchement de l’Euphrate signifie aussi donc que la chute de Babylone est imminente.

Jean voit trois esprits démoniaques qui ressemblent à des grenouilles – encore un écho des plaies en Egypte. Ses esprits trouvent leur origine dans la trinité contrefaite du dragon, de la bête et du faux prophète. Accordés des pleins pouvoir pour rassembler les rois de la terre, ils leur donnent rendez-vous à un endroit appelé Armageddon pour la guerre du grand jour.

Ce grand jour du Dieu Tout-Puissant est celui où le Seigneur accomplit, à la foi, le jugement et le salut. A l’époque de l’AT, Israël pensait que ce Jour du Seigneur annoncé par les prophètes serait un événement unique quand le Seigneur restaurerait toutes choses.

·         Premier accomplissement. Le Seigneur a rétabli la situation – il a envoyé son messie Cyrus qui fit tomber Babylone afin de libérer son peuple de sa captivité. Mais très vite il était évident qu’il en fallait plus.

·         Deuxième accomplissement. La bataille du Jour du Seigneur a encore eu lieu sur la croix : par son Messie Jésus, Dieu jugea le péché, la mort et Satan, délivrant son peuple d’un esclavage encore plus fort. Là encore, ça saute aux yeux que ni le salut ni le jugement n’est encore complets. Nous attendons toujours le jour où le Seigneur jugera définitivement ses ennemis, jour il complétera le salut de son peuple.

Le site de cette bataille finale est Armageddon. Ce nom hébraïque, écrit en caractères grecs est devenu un des noms des plus connus de tous – mais quelle en est la signification et où se trouve ce lieu ?  L’interprétation classique du nom est Har-Megguido, le mont de Megiddo.

Mais à Megiddo, il n’y a pas de vrai mont mais une plaine – celle où Barak a vaincu les Cananéens (Juges 4 et) le lieu où Josias fut tué par le pharaon Néko (2 Rois 23 :28-29 ; 2 Chron. 35 :20-25). Cette plaine était donc un lieu connu de grandes batailles passées, mais notre texte ne parle pas de plaine mais de mont – pourquoi ?

 Dans la prophétie de Joël 4 :2, 12-14 le prophète parle aussi d’une bataille finale qui aura lieu dans la Vallée du verdict’ ou ’la vallée de Josaphat’ Ces deux éléments ensemble devraient nous faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’une bataille physique et géographique mais d’une bataille spirituelle.

Nous avons déjà remarqué que la description ici répète ce qui avait déjà été annoncé avec la 6ème trompette et se répétera encore avec la bataille contre Gog et Magog au ch.20 :7-10. Le Seigneur multiplie des indices pour que nous ne croyions pas que cette bataille ait lieu à un endroit ou à un moment précis !

A ces faits-là, ajoutons qu’il existe une autre manière de comprendre le terme Armageddon. Au lieu de Har-Megguido il est possible de rendre le terme Har-Mo’ed, Montagne de la Rencontre. Voir Esaïe 14 :12-15 « Comment ! Tu es tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu as été abattu, toi qui domptais les nations ! Tu te disais : « Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu, je m’assiérai sur la montagne de la Rencontre, au plus profond du nord ; le monterai sur les hauteurs des nuages, je serai semblable au Très-Haut. Mais on t’a fait descendre au séjour des morts, au plus profond du gouffre.

Le péché du roi de Babylone était de vouloir être comme Dieu, de s’asseoir sur son trône sur la montagne de la Rencontre. C’était vrai aussi du Pharaon, du roi de Babylone et de Tyr et de l’empereur romain. Derrière chacun de ces tyrans se trouvait Satan qui lui-même avait voulu être comme Dieu et qui a été précipité hors du ciel. Le grand jour arrive où il sera jeté dans le lac de feu d’où il ne sortira plus jamais.

Le Mont de la Rencontre est le lieu où Dieu est assis sur son trône en présence de sa cours, des 4 chérubins, des 24 anciens et des anges. C’est le lieu où sont invités les êtres humains rachetés par le sang de l’Agneau, les 144,000 qui le suivent (14 :1). Toute tentative donc de Satan d’assiéger cette montagne est encore une tentative à frustrer les plans de Dieu en s’attaquant à l’Agneau et à ses disciples.

Interpréter ce passage de cette manière correspond mieux aux autres descriptions de cette bataille. Au ch.17 il s’agit de 10 rois qui tirent leur puissance de la bête (17 :12-14). Au ch. 19, c’est la bête, les rois de la terre et leurs armées qui font la guerre contre le Fidèle et Vrai monté sur un cheval blanc. Au ch.20 c’est Satan qui rassemble les nations pour faire la guerre contre Dieu. Il a l’air tout puissant – il a 7 têtes et 10 cornes, mais l’Agneau le vaincra parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois (17 :14).

S’agit-il de plusieurs batailles ou d’une seule ? Personnellement je crois qu’il s’agit d’une seule bataille qui a eu lieu, fait rage maintenant et qui se poursuivra dans l’avenir jusqu’à la victoire finale de l’Agneau car, et c’est très important, avez-vous remarqué que la bataille d’Armageddon dans notre passage ne signifie pas un désastre pour le peuple de Dieu. C’est une bonne nouvelle. C’est Dieu, non Satan qui assèche l’Euphrate et qui, selon 20 :7-10 le fait afin de rassembler tous ses ennemis en un seul lieu afin de les anéantir avec le feu du ciel. Winston Churchill a écrit dans ses mémoires qu’il y avait un moment pendant la guerre où il commençait à espérer que les Nazis essaieraient d’envahir la Grande Bretagne car il pensait que ce serait le meilleur moyen de leur ‘briser les dents’.

Si nous considérons la bataille d’Armageddon comme une invasion ultime des myriades de soldats de l’Orient pour faire la guerre en Israël aujourd’hui ou demain, nous aurons peur de l’avenir, nous craindrons certaines nations comme le Chine ou la Corée du Nord comme on craignait l’URSS dans les années 70 ! Mais si nous nous rendons compte que dans chaque Armageddon qui prépare la voie pour la grande bataille finale, le Seigneur est en train d’attirer Satan dans un guet-apens qui servira à accorder la victoire finale à l’Agneau, alors on sera rassuré.

Je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, l’Apocalypse est une lettre pastorale écrite afin d’aider les chrétiens faire face à la persécution et à leurs difficultés quotidiennes. Tout comme il a donné le chiffre 666 avec un conseil pastoral, il fait la même chose ici, le v.16 pourrait suivre le v.14 sans ajouter les paroles du v.15, mais non, il répète les paroles de Jésus données à l’église de Sardes (3 :3), puis il ajoute une béatitude, « heureux celui qui reste éveillé » Eveillé non pour discerner les signes précurseurs d’Armageddon mais du retour du Seigneur. Si, à la fin de notre lecture de ce live, nous cherchons encore à comprendre la signification de 666 ou Armageddon, alors nous serons passés totalement à côté du but du livre. L’Apocalypse se termine avec la déclaration : « Celui qui atteste ces choses dit : « Oui, je viens bientôt. » Et Jean répond, « Amen, viens Seigneur Jésus ! » (22 :20)

5. « C’en est fait ! »v:17-21.

Avant même la confrontation à Armageddon, le 7ème ange répand sa coupe et un cri de victoire émane du trône ! « C’en est fait ! » -la victoire est acquise. Les éclairs, le tonnerre et le tremblement de terre annonce l’arrivée de Dieu dans toute sa majesté – ce sont les mêmes phénomènes qui l’ont accompagnés lorsqu’il est descendu sur Sinaï – avec une intensité de plus en plus grande nous les avons vus au 7ème sceau, à la 7ème trompette et maintenant avec la 7ème coupe. Le tremblement de terre amène l’effondrement de Babylone et de toutes les autres cités du monde. Elle doit tomber pour céder la place à la Nouvelle Jérusalem.

Nous arrivons ainsi à la fin de la partie centrale du livre qui a commencé avec l’appel adressé à Jean (4 :1) « Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver après. » et qui se termine avec ce cri, « C’est fait ! » Le royaume du monde est devenu le royaume du Seigneur et de son Christ ; il règnera à tout jamais (11 :15). Cela doit se passer parce que Dieu est assis sur le trône (ch.4) et il règne à cause de la victoire de l’Agneau (ch.5). Voilà pourquoi nous sommes souvent revenus à ces 2 chapitres car tout le reste en dépend.

Aujourd’hui, dans de nombreux endroits du globe, des chrétiens souffrent. Les Israélites ont souffert pendant l’esclavage en Egypte et pendant l’exil à Babylone. Au moment où Jean écrivait ces lignes, de nombreux chrétiens sont morts en martyr, à l’époque de l’Inquisition, beaucoup ont payé de leur vie. Comme les martyrs sous l’autel décrit au chapitre 6 crient : « Jusqu'à quand, Maître saint et vrai, tardes-tu à juger, à venger notre sang en le faisant payer aux habitants de la terre ? » ceux d’aujourd’hui crient encore.

Ce passage aujourd’hui déclare que la victoire est assurée. Que nous comprenions ce passage de la manière dont le viens de le décrire ou autrement, « C’est fait ! » La victoire est à la porte. Encore un peu de patience, et nous serons pour toujours dans la présence du Seigneur où il n’y aura plus de deuil, plus de larmes, plus de cris. Plus que cela même, avec la venue de la Nouvelle Jérusalem nous entendrons dire : « la demeure de Dieu est avec les humains ! Il aura sa demeure avec eux, ils seront ses peuples, et lui-même qui est Dieu avec eux, sera leur Dieu. » (21 :3) A quoi, nous répondrons : « Amen, viens Seigneur Jésus ! »

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